Bonjour à tous !
Alors pour commencer je suis originaire de Nivelles, une charmante petite bourgade dans le fin fond du Brabant Wallon. J’habite aujourd’hui à Forest, qui est un coin de Bruxelles assez sympathique et qui surtout a l’avantage d’être beaucoup plus proche de l’ULB et du centre-ville…
Pour ce qui est des études, je suis actuellement en 2ème année de Sciences économiques et en 1ère année de Sciences politiques. Je sais, ça a l’air impressionnant mais ne vous en faites pas : d’une part j’étale mes années de sciences éco en 2 ans, d’autre part certains cours sont communs aux deux sections (les cours de langue par exemple).
Si je fais ces études c’est avant tout par désir de comprendre. Comprendre les mécanismes politiques et économiques qui font que le monde est comme il est aujourd’hui. Et peut-être un jour entrevoir des solutions pour qu’il tourne mieux… Utopique, peut-être. En attendant j’essaie de m’investir à droite et à gauche pour améliorer des petites choses, par-ci par-là.
C’est ainsi que je me suis retrouvé dans les manifs pour le refinancement. C’était il y a un an. Nous réclamions un refinancement de l’enseignement supérieur. Et de l’enseignement en général, lequel a été chroniquement sous-financé depuis plus de 20 ans.
Et c’est comme cela que j’ai commencé à m’intéresser à la délégation étudiante. En particulier à la délégation étudiante au Conseil d’administration de l’ULB, puisque c’est principalement elle qui tentait, parfois difficilement, de rameuter pleins d’étudiants aux manifs pour le refinancement.
Au deuxième semestre, j’ai été coopté par l’Interfac étudiante (qui est l’organe regroupant une bonne partie des étudiants administrateurs de l’ULB), pour siéger dans la Commission des Affaires sociales étudiantes (la CASE pour les connaisseurs), commission s’occupant de matières telles que les aides sociales, les restaurants de l’ULB, les logements de l’ULB… Dans cette commission j’ai fait partie du « groupe de travail minerval intermédiaire », avec lequel nous sommes parvenus (et je me souviens d’une difficile réunion de près de 4 heures !) à obtenir que la CASE remette un avis favorable au Conseil d’administration pour que le minerval intermédiaire ne soit pas augmenté de plus de 150 euros. Entre autres grâce à cela il ne fut pas augmenté ce qui ne fut pas négligeable pour près de 3000 étudiants qui en bénéficient à l’ULB.
Enfin, à la fin du deuxième semestre je suis devenu (avec Gilles d’ailleurs) conseiller fédéral à la FEF. La FEF est la Fédération des Etudiant(e)s francophones, et le Conseil fédéral en est en quelque sorte son parlement. L’ULB y a 8 sièges pour la représenter. C’est un organe essentiel au niveau étudiant, dans la mesure où de nombreuses décisions importantes concernant l’enseignement, les universités, les étudiants, sont prises par la Communauté française et que seule une organisation regroupant des délégations étudiantes de toutes la Communauté française peut avoir un poids déterminant pour défendre les étudiants.
Un des points importants dont je me suis rendu compte lors de ma modeste expérience dans les structures de décision de l’université est que même si les étudiants y ont la parole, ils ne sont pas forcément écoutés. Ce qui n’est pas étonnant vu que nous n’avons que 20 pc des voix au sein du Conseil d’administration. Un des enseignements à en tirer est notamment que si les étudiants ne veulent pas être floués, ils doivent d’une part s’unir : délégués étudiants à tous les niveaux, cercles folkloriques ou non ainsi qu’étudiants en général ; et d’autre part entretenir de bons rapports et trouver des appuis parmi les autres corps de l’université : profs, assistants, chercheurs, personnel…
Je terminerai (parce que là je me fais un peu long) en disant que nous avons certes tous les trois des niveaux d’expériences différents, mais qu’au moins nous savons à quoi nous attendre. Nous avons plusieurs idées pour améliorer la participation étudiante à l’ULB, et en particulier en SOCO (cf. notre programme) et nous sommes motivés. Pour finir je voudrais dire que nous sommes trois à nous présenter mais qu’en réalité il y a tout un groupe qui nous soutient : des gens qui sont actuellement cooptés, des personnes membres des différents bureaux étudiants de la faculté ou juste des étudiants qui ont lu notre projet et y ont adhéré.
Voilà, je m’arrête ici et espère que vous vous déplacerez en nombre pour aller voter, non seulement pour vos délégués au Conseil d’administration mais aussi pour vos délégués en Conseil de section et en Conseil facultaire.
A bientôt,
Philippe