Bonjour à toi cher visiteur. Je suis le cadet de l’équipe : je n’ai que 20 ans. Je kotte à Schaerbeek avec un ami, c’est toujours mieux que de prendre le train depuis Namur !
Pour avoir un petit topo de moi en bref : je viens du lycée Dachsbeck (près du Sablon), j’aime le rock (alternatif, punk, ska, pop, français, années 60, 70 et 80) et parfois un peu de reggae ou d’électro calme (du genre Air) pour étudier.
J’aime aussi le badminton, le ski (bien que je sois surtout doué pour les chutes spectaculaires…), l’amour, le cinéma, les jeux vidéo (avec modération), les concerts…de rock, les spaghetti bolo entre amis, les mouvements politiques d’esprit positif et progressiste et pleins d’autres choses.
Et ce que j’aime plus que tout ce sont les contacts humains.
Je suis en 1ère licence en sciences politiques, orientation relations internationales. La Politique (au sens noble du terme : la gestion de la cité), c’est ma passion.
J’ai choisi ces études parce que je voulais acquérir des « clés » pour mieux comprendre les rapports de pouvoir dans notre société que l’on dit démocratique (bien qu’on puisse émettre certaines réserves quant au réel pouvoir de décision de la population).
Je me suis vite rendu compte que je risquais de passer à côté d’une expérience très enrichissante si je ne m’impliquais pas au niveau de notre université. Nous voyons chaque jour des injustices en tout genre en SOCO (locaux trop petits, soi-disant « séminaires » à 50, soi-disant cours de langue 2h /semaine, examen d’anglais obligatoire de 250 euros pour espérer un échange avec certaines universités…).
Pourquoi tant de problèmes ? La raison est simple, comme toujours : l’ULB, comme la Communauté française en général, manque d’argent. Nous ne mettons pas assez de moyens dans l’éducation (en Suède, 50% d’une génération est universitaire, c’est gratuit et tous les étudiants reçoivent 2000 euros de bourse par an pour le kot et la nourriture !).
Evidemment, ce n’est pas notre pouvoir d’étudiant administrateur qui suffira pour faire les réformes nécessaires. Nous ne pouvons qu’essayer d’obtenir un maximum pour l’ULB, SOCO et surtout pour les étudiants. C’est déjà un challenge de taille à relever ! L’université ne doit pas être réservée à une élite sociale et/ou ethnique, sans quoi beaucoup de talents seront perdus pour la collectivité. C’est donc à la fois pour moi une question de principe et de raison.
Ma conviction est que l’on pourra toujours améliorer le monde dans lequel on vit, c’est pourquoi nous devons agir tant qu’on est jeunes et qu’on en a encore le temps et l’envie.
Je suis donc présent (en qualité de coopté) depuis ma 2ème candi dans la Commission des Affaires sociales étudiantes (CASE) de l’ULB où j’ai pu me rendre compte combien il était difficile pour beaucoup d’étudiants de mener leurs études dans des conditions dignes, en particulier pour les étudiants étrangers. En effet, dans la commission de recours de la CASE où je suis, nous avons dû, moi et l’autre étudiant, nous battre à plusieurs reprises pour que l’université accepte d’aider des étudiants orphelins parfois, sans source de revenus stable, de sorte qu’ils puissent continuer leurs études décemment.
Je suis d’un naturel assez diplomate, mais je crois qu’on ne peut que rarement obtenir une avancée significative pour les étudiants sans avoir leur soutien manifeste (il suffit souvent de 300 étudiants manifestant devant le rectorat). Nous voulons plus de participation étudiante (voir notre programme) : nous aurons besoin de vous, particulièrement en cas de dossier sensible (en rapport avec le minerval intermédiaire par exemple). Nous serons à votre écoute, mais vous ne devrez en aucun cas hésiter à nous rappeler pourquoi nous sommes là : pour défendre vos intérêts, et à travers eux une certaine conception de la société : démocratique, ouverte, juste, et respectueuse de son environnement.
A bon entendeur,
votre humble serviteur…